Grande Loge Magistrale Française de Memphis-Misraïm


Pourquoi au XXIème siècle, entrer en Franc-Maçonnerie ?


Et pourquoi entrer plus particulièrement dans la Grande Loge Magistrale Française de Memphis-Misraïm ?


Il semble difficile de donner une définition unique de la Franc-maçonnerie.


Ce que l’on peut dire, et que l’on peut lire un peu partout, c’est que la Franc-maçonnerie dispense un enseignement progressif et encourage ses membres à travailler pour le progrès de l’humanité. Elle s'est structurée au fil du temps autour d'un grand nombre de rites et de traditions, ce qui a entraîné la création d'une kyrielle de différents courants maçonniques. Chaque obédience maçonnique défend par des définitions différentes, une conception particulière de la franc-maçonnerie.


Mais depuis ses origines, Memphis-Misraïm, un de ces courants, le nôtre, suscite une curiosité toute particulière qui fait de lui une véritable énigme dans la Franc-Maçonnerie.


Le courant de Memphis-Misraïm a regroupé des hommes et des femmes venant de tous les horizons qui revendiquaient une liberté totale et qui souhaitaient sortir de la vision simpliste que la société leur offrait alors. Ces hommes et ces femmes se sont donc intéressés à la spiritualité dans un sens global, plutôt qu’au matérialisme et aux carcans des grandes religions.


Ils ont été les pionniers de ce mouvement mondial que l’on retrouve aujourd’hui et qui a permis cette ouverture à toutes les différentes formes de spiritualités et de travail sur soi.


En effet, on trouve à la tête de Memphis-Misraïm des personnalités comme Joseph Garibaldi (général, homme politique et unificateur de l’Italie), Auguste Blanqui (révolutionnaire et socialiste utopique), mais aussi René Guénon (figure inclassable de l’histoire intellectuelle et ésotérique du XXème), Héléna Blavatsky (fondatrice du mouvement Théosophique), Rudolf Steiner (fondateur du mouvement Anthroposophique) ou Gérard Encausse dit Papus (cofondateur de l'Ordre Martiniste Traditionnel)…


Toutes ces grandes figures venant d’horizons totalement différents se sont regroupées au sein du même courant : celui de Memphis-Misraïm, montrant qu’il existe un endroit où le matériel et le spirituel se rejoignent.


Le courant de Memphis-Misraïm est donc avant tout une voie initiatique empirique et place au cœur même de son système, l’accès à la connaissance de toutes choses par l’expérience.


Le courant de Memphis-Misraïm, dit rite «égyptien», (Misraïm signifiant égyptien) revendique un nomadisme originaire.

En effet, jusqu’au XVIIIème le terme «égyptiens» (outre les natifs de ce pays), désignait également les bohémiens, les tziganes. De par cette nature «égyptienne», ce courant maçonnique en perpétuelle errance, n’exclue pas les apports des traditions livresques de toutes les civilisations et de tous les cultes.










Le courant de Memphis-Misraïm, s’est retrouvé au cours des siècles, héritier de traditions antérieures à la maçonnerie du XVIIIe siècle, (métallurgie, alchimie, théurgie, kabbale, soufisme, védisme, bouddhisme, chamanisme, paganisme…) dont ses membres ont, au cours des siècles, «syncrétisés» les principes, la force morale, la discipline et les enseignements.


La Grande Loge Magistrale Française de Memphis-Misraïm se définit donc comme une obédience spiritualiste et offre aux «cherchants», aux hommes et aux femmes en quête de sens, un vaste domaine d’investigations, qui n’exclut aucune zone, une recherche sans tabous, ni limites, au travers des différentes traditions et mouvements de pensée qui ont marqué l’Histoire de l’Humanité depuis son origine.


Sur le plan symbolique, qui constitue une méthode de perfectionnement, les hommes et les femmes qui la composent, doivent dégrossir leur « Pierre Brute », ce qui signifie, symboliquement, extraire peu à peu l’être de ses imperfections et lui permettre ainsi de progresser vers la Connaissance.


En termes plus simples, cela signifie que les hommes et les femmes de la Grande Loge Magistrale Française de Memphis-Misraïm vont trouver par l’étude de la symbolique, de la spiritualité prise dans son sens large, mais aussi avec l’aide d’outils concrets, un moyen de travailler sur eux, de tailler leur pierre.


La Grande Loge Magistrale Française de Memphis-Misraïm permet à ceux qui le désirent, non pas seulement d’appréhender le monde autrement, mais également la possibilité de dépasser leurs propres croyances, leurs préjugés et leurs certitudes, de se re-construire afin de réaliser ensemble un autre monde, axé sur des valeurs de respect de soi et des autres.


La Grande Loge Magistrale Française de Memphis-Misraïm s’adresse à des femmes et à des hommes sincères, à des cherchants désireux de se perfectionner en travaillant sur les cinq sciences mères (symbolisme, théurgie, mythologie, alchimie, astrologie,) mais également sur les lois scientifiques et morales qui régissent notre univers, les mettant en perspective avec notre société moderne qui aujourd’hui se trouve en perte de sens et confronté à de grandes mutations.


Pour cela ces cherchants taillent leur pierre par des lectures, des échanges en loge (réunions mensuelles), des recherches, des travaux sur papier, mais également avec tous les outils qui leur sont transmis. Il est donc proposé aux hommes et aux femmes de la Grande Loge Magistrale Française de Memphis-Misraïm de se saisir de ces outils, (dont la psychanalyse s’est inspirée), et qui ont su traverser les siècles pour démontrer leur efficacité.









Dans leur quête de sens, ces cherchants ont, bien sûr, besoin pour évoluer, de ressentir une forte aspiration pour leur permettre d’accéder à la connaissance de soi.


L’engagement Maçonnique implique naturellement, sur le plan matériel, le développement, la conservation et l’entretien des structures recevant ses membres. Il nécessite donc l’acquittement d’une contribution annuelle pour l'obédience « la capitation », mais aussi d'une "cotisation" pour le fonctionnement des besoins de la loge à laquelle il appartient.

Toutefois, afin d’ouvrir nos portes aux cherchants de toutes conditions et refusant l’idée que la Franc-Maçonnerie ne soit accessible qu’aux classes sociales les plus aisées, la Grande Loge Magistrale Française de Memphis-Misraïm, a fixé volontairement ses capitations et cotisations dans une fourchette très basse.


La Grande Loge Magistrale Française de Memphis-Misraïm ne rejette pas les nouvelles technologies qui, bien utilisées, peuvent permettre de réunir des sœurs et des frères en présentiel, mais aussi en visio-conférence, ce qui permet à nos sœurs et nos frères isolés dans les quatre coins de la France et du monde, de s’associer aux tenues (réunions) et de participer à nos travaux.


En Conclusion


La Franc-maçonnerie est un lieu d’échange, une école de l’écoute juste et bienveillante. Dans notre monde où toute opinion publique donne facilement lieu à un jugement hâtif, on trouve en Franc-maçonnerie, un cadre solide qui permet de réfléchir ensemble, de s’exprimer en son propre nom et sa propre expérience. Un lieu où la bienveillance correspond à une vraie confrontation des idées et des connaissances dans le but d’un questionnement profond sur des sujets librement choisis. Pas de dogme, pas de réponses acquise, pas de connaissances imposées : seulement un cadre, une méthode et des rituels ancestraux qui bordent les pensées et permettent à l’esprit, au mental et au cœur de s’ouvrir en toute confiance, au sein d’un assemblée de frère et de sœurs qui, comme au sein d’une même famille, ne sont pas toujours d’accord mais se respectent et s’estiment les uns les autres.


Les femmes et les hommes qui composent La Grande Loge Magistrale Française de Memphis-Misraïm font partie de ceux qui cherchent, qui osent se remettre en question, qui ne considèrent pas qu'ils sont arrivés quelque part et qui ne cessent de travailler sur eux avec tous les outils de travail sur soi dont ils disposent, pour continuer à apprendre et à progresser sur le chemin de l’existence.


La Grande Loge Magistrale Française de Memphis-Misraïm regroupe des loges aux 3 premiers degrés (apprentis, compagnons, maîtres) mais aussi une loge de recherche regroupant des maîtres maçons, désirant travailler sur des sujets plus particuliers liés à la spiritualité.


La Grande Loge Magistrale Française de Memphis-Misraïm se place sous les auspices de l’Ordre des Rites Unis de Memphis-Misraïm, (l’ORUMM), qui lui-même est rattaché au Grand Conseil des Rites Confédérés fondé en 1845 à Edimbourg et du Suprême Conseil des Rites Conférés de France créé en 1909 par Jean Bricaud.



Histoire de Memphis-Misraïm



Le rite de MEMPHIS :


La plupart des membres de la campagne d’Egypte qui accompagnaient Bonaparte étaient Maçons de très anciens rites initiatiques : Philalètes, Frères Africains, Rites Hermétiques, Philadelphes, Grand Orient de France, Rite Primitif. C’est la découverte au Caire d’une survivance gnostico-hermétique qui va conduire ces frères à renoncer à la filiation reçue jadis par la Grande Loge de Londres. Ainsi, sous la direction de Samuel Honis et de Marconis de Nègre naît à Montauban en 1815 un nouveau courant maçonnique le Rite de Memphis.


Au-delà du mythe fondateur créé par Marconis de Nègre et qui fait remonter son origine aux Templiers qui auraient eux-mêmes reçu une filiation remontant jusqu’à un prêtre d’Egypte, (Ormus converti par Saint Marc), l’origine historique de Memphis passe par la fondation, au Caire, de la Loge Isis, en 1798, qui comptait parmi ses membres des savants et des officiers français ainsi que des notables égyptiens initiés aux mystères des Pyramides.

Mais avec la Restauration, le Grand Orient, alors majoritairement monarchiste, obtient la dissolution de Memphis. Puis, en 1826 Memphis reprend ses travaux avant d’être à nouveau dissous en 1841 et de rentrer dans la clandestinité. Il ne réapparaitra qu’en 1848 avec la République.



En 1876, le Grand Orient National d'Egypte (Rite de Memphis) confère à l'Illustre Frère Garibaldi, les grades de 95 et 96ème avec le titre de Grand Maître ad Vitam. Garibaldi, nous le verrons plus tard va jouer un rôle important dans l’histoire des deux rites. En attendant telle est, très brièvement survolée, l’origine et la constitution du Rite ancien et primitif de Memphis, auquel est venu s’adjoindre, par la suite, le Rite de Misraïm, qui signifie Égypte ou égyptiens en hébreu.



Le Rite de MISRAÏM :


En 1788 un groupe de Sociniens (une secte protestante antitrinitaire) demande une patente de constitution à Cagliostro alors de son passage à Trente. Cagliostro leur confère la lumière maçonnique : les trois premiers grades de la maçonnerie anglaise et les grades supérieures de la maçonnerie allemande, très marquée par la tradition Templière. Misraïm va essaimer rapidement à Milan, Gênes, Naples et sera introduit en France à partir de 1810 par Michel Bédarride et ses frères.

La première loge française de Misraïm qui apparaît donc historiquement, fut fondée en 1814-1815 à Paris par les trois frères Marc, Michel et Joseph Bédarride. Le rite de Misraïm poursuivra son destin avec des hauts et des bas jusqu'en 1822, date à laquelle, ayant abrité de très nombreux réseaux politiques, bonapartistes, anarchistes, révolutionnaires et républicains, il fut interdit par la police de la Restauration. Clandestin pendant dix-huit années, restauré en 1838, dissout à nouveau en 1841, il sort également, tout comme Memphis, de la clandestinité en 1848.


Plusieurs frères, parmi lesquels Étienne Marconis de Nègre, fils du Grand Maître des Disciples de Memphis et également haut gradé du Rite de Misraïm, commencèrent à réfléchir pour réunir les degrés des divers Rites pratiqués jusqu’alors et de les consolider. C’est en 1872, que John Yarker nomme Garibaldi membre honoraire du « Souverain sanctuaire du rite ancien et primitif » pour la Grande-Bretagne et l'Irlande, (un véritable camouflet pour la Grande Loge Unie d’Angleterre).

Et enfin, en 1881, les rites de Memphis et Misraïm s'unissent et se placent alors sous l’égide de Garibaldi en lui attribuant le titre de Grand Hiérophante.


MEMPHIS-MISRAÏM était né.


















Le courant de Memphis-Misraïm, comme on peut déjà le constater hérite, au cours des siècles, de traditions bien curieuses, antérieures à la maçonnerie du XVIIIe siècle, (métallurgie, alchimie, magie, théurgie, kabbale, soufisme, védisme, bouddhisme, chamanisme, paganisme…) dont il va, petit à petit, « syncrétiser » les principes, la force morale, la discipline et les enseignements.


De la fin de ce XIXme siècle, jusqu’au début du XXme siècle naissant, quand les pouvoirs politiques ont changé de mains, que les Républiques s’instauraient plus ou moins définitivement et que le marxisme balayait violement tous les courants libertaires, il ne resta alors, majoritairement, en apparence, au sein de l’Ordre, que les férus « d’occultismes ». Nous retrouverons entre autre : Stanislas de Guaita, Pelladan, Rudolf Steiner, Aleister Crowley, Marc Haven, Paul Sédir, René Guénon et Papus…Ce sont eux qui vont teinter le Rite, d’une couleur « sulfureuse » qui continue encore aujourd’hui à lui coller à la peau. Ainsi, en Juin 1908, à la suite du Congrès Maçonnique Spiritualiste à Paris, dans le Temple du Droit Humain à Paris, est constitué un Souverain Grand Conseil Général du Rite de Memphis-Misraim pour la France et ses dépendances, et Gérard Ancausse dit Papus, est nommé Grand Maître.


Il faut savoir que tous ces frères ne faisaient pas qu’appartenir à la maçonnerie du rite de Memphis-Misraïm. Ils faisaient tous partis de différents Ordres et courants, dont beaucoup avaient été les fondateurs. Cela allait de l’Ordre martiniste, de l’Eglise catholique gnostique, de l’Ordre du Temple Oriental, de la Société Théosophique, de l’Ordre kabbalistique de la Rose Croix, en passant par l’Hermetic Order of the Golden Dawn et bien d’autres groupes moins connus et dont les objectifs et les outils se trouvent parfois en total contradictions voir opposés. Et pourtant, les équivalences de grades, c’est à dire des passerelles ou raccourcis entre les degrés des différents ordres jouaient alors à plein. Cet aiguillage qui ressemble plus à la complexité d’une toile d’araignée n’est compréhensible que de l’intérieur des Ordres. Et si certains points peuvent les relier, d’autres parfois les opposent, ce qui créera de véritables étincelles. On ne mélange pas impunément des courants de 110, 220 ou 380 volts.


Quand la seconde guerre mondiale éclate et que la France est occupée par les allemands, toute la maçonnerie subit de plein fouet la violence de la barbarie nazie et des milices collaborationnistes. Toutefois, un jeune maçon va braver les interdits, et au risque de mettre sa vie en danger, va maintenir allumé dans la clandestinité, le flambeau de la maçonnerie. Ce jeune maçon c’est Robert Ambelain qui durant toute l’occupation tiendra des réunions de loge clandestine dans son salon à Paris. Robert Ambelain, né en 1907 à Paris, est reçu en 1939 apprenti. Cinq ans après son initiation comme apprenti, il est investi en quelques jours de tous les degrés jusqu’au 95ème et nommé Substitut Grand Maître. Robert Ambelain, une fois devenu Grand Maître de la « Grande Loge Française du Rite ancien et primitif de Memphis-Misraïm» en 1960, va tenter de rassembler, dans une même Obédience mondiale, les Ordres se réclamant du Rite de Memphis-Misraïm. Il parvient à établir des relations fraternelles avec la plupart des Grandes Obédiences Françaises.


Puis, dans la nuit du 31 décembre 1984, Robert Ambelain transmet sa charge de Grand Maître Mondial ad-vitam du Rite à Gérard Kloppel, alors Grand Maître Général adjoint depuis deux ans.





















Mais en 1998, un vrai cataclysme bouleverse Memphis-Misraïm qui rentre de nouveau dans une phase de solve. Gérard Kloppel démissionne et cède une première partie administrative de la Grande Maîtrise Mondiale à Cheikna Sylla. Mais très vite, Gérard Kloppel change d’avis et transmettra cette Grande Maîtrise totalement et quelques années plus tard, en 2007, à Joseph Castelli qui en recevra alors tous les arcanes. Puis, Gérard Kloppel et Joseph Castelli restaurent alors l’année suivante l’Ordre des Rites Unis de Memphis-Misraïm, du Suprême Conseil des Rites Confédérés reçus en héritage par Robert Ambelain.


L’éclatement de Memphis-Misraïm dans les années 2000 en un grand nombre d’obédiences indépendantes, rendra la charge de Joseph Castelli particulièrement difficile. Joseph Castelli travaillera à développer de nombreux Souverains Sanctuaires à travers le monde et, grâce à sa maison d’édition, à éditer un grand nombre d’ouvrages maçonniques.


En 2021, suite à la maladie de Joseph Castelli, Henri RACCASI, en qualité de Coadjuteur et Président du Suprême Conseil des Rites Confédérés, assure la régence de l’Ordre puis la charge de Président du Souverain Sanctuaire International.


Après le décès de Joseph Castelli en juillet 2021, François BOURCIER, substitut grand Maître Mondial, devient le nouveau Grand Maître Général de l’Ordre des Rites Unis de Memphis et Misraïm et Grand Conservateur des Rites Égyptiens au sein du Suprême Conseil des Rites Confédérés de France et des Pays Alliés. Selon le souhait du nouveau Grand Maître Général, la charge de la Grande Maîtrise Générale perd sa durée perpétuelle « ad vitam » pour devenir élective durant une période de 3 ans renouvelable deux fois.


Cet historique pourra sembler quelque peu compliqué aux yeux du néophyte.

Il n'est pas indispensable de la connaître par coeur pour s'engager sur le chemin présenté ici. Mais il est intéressant de connaître le passé d'une structure, de savoir d'où elle vient, pour cheminer ensuite tranquillement vers son propre horizon.




L'éclatement il y a quelques années de Memphis-Misraïm en une multitude d'obédiences, nous montre qu'il est peut-être nécessaire aujourd'hui de rassembler ce qui est épars. Mais avant de rassembler extérieurement ce qui est épars, il est d'abord indispensable de se rassembler intérieurement en définissant clairement les valeurs profondes qui nous animent et qui déterminent un but commun.


Le chemin de la Grande Loge Magistrale Française de Memphis-Misraïm est un chemin de fraternité, de travail spirituel, de connaissance, de remise en question, de progrès, de liberté et d'amour.


Les outils mis à disposition de tous n'ont d'utilité que si l'on s'en sert régulièrement. Le chemin est d'abord individuel. Chacun doit tailler sa pierre à l'extérieur de la loge pour ensuite vérifier si elle s'adapte bien avec celles qui lui sont présentées. C'est seulement ainsi que l'on pourra construire des ponts.


Et si des changements continuent de s’effectuer dans les structures de l’Ordre des Rites Unis de Memphis-Misraïm (ORUMM), le Rite de Memphis-Misraïm et la Grande Loge Magistrale Française de Memphis-Misraïm perdurent pour s’inscrire dans le XXIème siècle et continuer son œuvre pour une société plus fraternelle et plus juste.

Filiation de Memphis-Misraïm


LES GRANDS MAÎTRES MONDIAUX ET GÉNÉRAUX (depuis 2021)


1881 : Joseph GARIBALDI (Italie)

1900 : Ferdinand DELLI ODI (Italie)

1902 : Johan YARKER (Grande Bretagne)

1913 : Eduardo FROSINI (Italie)

1936 : Guérino TOILO (Argentine)

1946 : Georges BOGÈ de LAGREZE (France)

1966 : Robert AMBELAIN (France)

1985 : Gérard KLOPPEL (France)

2008 : Joseph CASTELLI (France)

2021 : François BOURCIER (France)


LES GRANDS MAÎTRES DE FRANCE

1908 : Gérard ENCAUSSE (Papus)

1916 : Charles DÉTRÉ (Téder)

1919 : Jean BRICAUD

1934 : Constant CHEVILLON

1944 : Charles-Henry DUPONT

1960 : Robert AMBELAIN

1985 : Gérard KLOPPEL

2008 : Joseph CASTELLI

2021 : François BOURCIER







BLOG de la Grande Loge Magistrale Française de Memphis-Misraïm



Résumé des travaux communs des loges

« l’Etoile d’Egypte » et « Atlantis » du 8 avril 2021

« La raison : l’utilisation des outils du 1er degré »



ALGDGADLU

Dans ces moments délicats que nous vivons avec cette crise mondiale, il est intéressant de réfléchir à ce que la maçonnerie apporte grâce à ses différents outils, pour tenter de trouver un équilibre au milieu du chaos.

Il est dit, au moment de la chaine d’union, que le cœur soutient la raison puisque le bras gauche qui est dans le prolongement du cœur passe par-dessus le bras droit qui est assimilé par opposition à la raison. On retrouve aussi ce dualisme sur l’autel du Vénérable Maître, puisque l’équerre et le compas font aussi appel à deux notions importantes que sont le matérialisme et son soit disant opposé, le spirituel.

La raison a souvent été opposé au cœur et il faudra attendre le siècle des lumières pour les réconcilier et rassembler ce qui était épars en faisant rejaillir autre chose qu’une dichotomie permanente.

La maçonnerie de Memphis-Misraïm se retrouve à la croisée des chemins entre le côté Apollinien, la raison, la science, les mathématique, et le côté Dionysiaque qui propose la déraison, l’irrationnel et qui autorise l’intuition. Et souvent on oppose la raison à l’intuition. Mais les deux courants peuvent être réunis. En philosophie, c’est Bergson qui donnera une piste à travers le vitalisme. Bergson mettra en avant l’élan vital, la force, l’énergie de la nature. Si on veut aller loin dans les différents degrés de Memphis-Misraïm, il sera à un moment nécessaire de réconcilier la raison avec cette part intuitive qui pourra nous ouvrir des espaces, en faisant travailler de concert nos deux hémisphères.


Dans l’introduction du livre de Robert Ambelain, sur la symbolique maçonnique des outils, nous trouvons ce court extrait d’un manuscrit du 18eme où l’on découvre le catéchisme de l’apprenti. A la question du Vénérable Maître : « qu’est-ce que la Franc-Maçonnerie ? », l’apprenti répond : qu’il entend par là l’étude des sciences et des pratiques des vertus.

Il est dit aussi dans notre rituel que « nous sommes ici pour creuser des tombeaux pour les vices et ériger des autels à la vertu ».

Par vertu on entend l’héritage puissant de la pensée des grecs anciens.

Les 4 vertus cardinales (prudence, tempérance, justice et force), qui doivent créer un climat dans le subconscient du maçon, permettront le développement des 3 vertus théologales, (foi, espérance et charité), qui créeront à leur tour un climat qui permettra d’accéder au 2 vertus philosophales (l’intelligence et la sagesse), qui établiront alors la Lumière qui permettra au maçon de franchir le seuil qui sépare l’initiation de l’adeptat.


Avec les 9 principaux outils que l’on retrouve au 3 premiers degrés le maçon peut bâtir un temple intérieur et devenir son propre roi.

On retrouve au 1er degré, les trois premiers outils que sont le Maillet, le ciseau et le levier.

Au 2eme degré nous trouvons le niveau, la perpendiculaire et l’équerre,

Et enfin, au 3eme degré, le compas, la règle et la truelle.

Au premier degré, le Maillet c’est la volonté ; le ciseau c’est le discernement ; et le levier c’est l’intelligence qui décuple l’énergie.

Attardons-nous un instant sur le discernement. Avec quoi pouvons-nous travailler ce discernement ? Comment pouvons-nous travailler avec notre ciseau ?

Avec les vertus.


Il existe une vertu, peu connue, appelée la foi connaissante (ou la foi par l’expérience). Pourquoi connaissante ? Parce qu’elle demande un travail, une recherche, une sagesse, un questionnement.

Mais quand on travaille sur une vertu, on travaille également sur les deux formes de mal existants intrinsèques à sa qualité.

Le problème de notre société occidentale est notre penchant au dualisme, qui oppose toujours le blanc au noir, le mal au bien. Pourtant quand on étudie de plus près l’ancien testament, on retrouve la présence de deux « opposants » différents, personnifiés sous les noms de Lucifer et de Satan. Le bien s’opposerait donc non pas à une forme mal, mais à deux formes de mal.

Cette idée se retrouve clairement lorsque l’on travaille sur les différentes vertus.

En prenant pour exemple la vertu du courage, on peut situer l’excès de courage comme de la témérité, et le manque de courage par de la lâcheté. Toute vertu aurait donc toujours deux pendants, l’un en « trop » l’autre en « pas assez ».


Dans l’exemple de la vertu du discernement, le vice (ou le mal) par excès sera la crédulité. Le crédule est celui qui croit tout et n’importe quoi.

De l’autre côté, le défaut, le manque, sera la méfiance.

Il n’est pas question ici du doute, qui est un chemin d’accès à la connaissance, mais de cette maladie de la pensée qui fait suspecter en toute chose l’échec et le mensonge. La différence entre les deux est ténue.

C’est un peu la maladie de notre époque qui nous fait osciller entre méfiance et crédulité.

Le juste milieu entre ces deux opposés sera donc cette foi connaissante qui nous permettra de garder un juste équilibre.

Cela demande un travail, un questionnement.

Celui qui travaille sur les vertus est comme un équilibriste qui marche sur un fil et qui risque à chaque pas de tomber à gauche ou à droite, soit vers le « manque » soit vers « l’excès ». Et c’est avec son balancier que l’équilibriste pourra avancer tranquillement.

La phrase du philosophe Jean Grenier : « Il est aussi noble de tendre à la perfection qu’à l’équilibre car c’est une perfection que d’être en équilibre », symbolise aussi d’une autre façon cet équilibre recherché.


Cette idée d’équilibre à trouver est également représentée en loge par le pavé mosaïque.


Dans le dictionnaire, la définition du mot « raison » s’attarde sur le fait de faire abstraction de ses préjugés, de ses passions et de ses pulsions. C’est aussi ce qui est demandé à l’impétrant lors de sa cérémonie d’initiation.

Lors du rituel d’initiation, le futur apprenti est introduit dans le cabinet de réflexion. Les différents symboles qu’il y trouve, comme le crâne humain, lui rappelle la vanité des plaisirs, des richesses, de la puissance, ainsi que la brièveté de la vie. Puis, d’autres symboles lui sont présentés, tels que le pain, l’eau, le souffre, le sel, le mercure, qui sont autant d’indications pour le mettre en condition avant d’entrer dans la cérémonie d’initiation. Si ces symboles lui sont délivrés pour porter sa réflexion vers de nouveaux horizons, les 9 outils qui lui seront proposés plus tard, lui permettront, d’une façon très opérative et très concrète, de se mettre très rapidement à l’œuvre. Le maçon est donc celui qui est passé par le cabinet de réflexion et qui va équilibrer ses passions, ses pulsions, ses instincts.


Mais pour certains, la raison peut être aussi symbole de méfiance, quand elle permet de tout justifier, même l’innommable. Pour d’autres la raison ne se justifie que si elle est au service des valeurs que l’on a choisi de défendre.


Tout peut se justifier quand on raisonne jusqu’à outrance. Quand tout est logique, pensé, il n’y a alors plus de place pour l’intuition et les passions n’ont plus de place. Et c’est alors que parfois, elles explosent en faisant de gros dégâts. Pour un artiste, l’acte artistique n’est, à sa naissance, pas raisonné. Il nait d’une intuition.

Il n’est donc pas interdit de penser que l’intuition, ou la connaissance non dévoilée, s’oppose à la raison que sert l’ego qui nous mène vers le matérialisme et à notre perte.


Mais peut-être faut-il faire une distinction entre la raison et le raisonnement intellectuel.

Et de plus en plus aujourd’hui, tous les courants qui se réfèrent à la raison, sont des courants qui veulent revenir à une lecture du monde direct, et qui cherchent à regarder le monde tel qu’il est, et non pas tel que les livres nous le montrent. Il y a eut un moment dans l’histoire où s’est intercalée la connaissance du livre, et c’est parce que l’on lisait le Coran, la Bible, la Torah, que le hommes connaissaient le monde. Et c’est à partir de ce moment que, paradoxalement, nous nous sommes éloignés du monde.

C’est pour cela que l’appel des philosophes des lumières, tels que Diderot ou Rousseau, fut une invitation à revenir, non pas à des thèses universelles qui s’appliqueraient au monde dans sa totalité, mais à revenir au particulier, au monde, et donc à la vraie raison et même à l’irrationnel, comme on put le retrouver un siècle et des poussières plus tard avec Freud.


Mais la raison aujourd’hui n’est-elle pas devenue totalement déraisonnable ? Il n’est pas interdit de le penser lorsque l’on voit que toutes sortes de pulsions, de passions, peuvent trouver place et justifier l’impensable. La destruction de la nature au nom du profit et du développement économique n’en est-elle pas un parfait exemple ? Ne sommes-nous pas ici dans l’irrationnel complet ? La vraie raison serait alors sans aucun doute de revenir au raisonnable.


La raison, c’est aussi de passer par des univers différents, complexes, ou parfois irrationnels, comme l’intuition, sans perdre de vue le raisonnable, sinon le chercheur se déracinerait et partirait dans des délires absolus.


La raison est aussi plus complexe que l’intelligence intellectuelle. Mais aujourd’hui les critères d’évaluation de l’intelligence se basent aussi sur l’intelligence émotionnelle.


En loge, nous avons également à notre disposition trois autres outils, ou forces, que sont nos 3 colonnettes. Sagesse, Force et Beauté sont les symboles à peine voilés de l’être humain tripartite avec sa Pensée, sa Volonté et son Sentiment. Et si le maçon veut être en équilibre, il lui est nécessaire d’utiliser harmonieusement ces 3 forces qui l’habitent. Car si l’être humain laisse ses pensées trop le submerger, il peut devenir un robot déshumanisé et froid. S’il est habité par trop de volonté, il risque alors de devenir une machine au service d’une idéologie qui le manipule. Et s’il se laisse déborder par ses sentiment, il ressemblera alors à un bateau ivre sans gouvernail.


Le fil à plomb peut également être le symbole qui se rapprocherait le plus de la raison au sens de chemin de la sagesse. Il nous remet au centre de nous-même.

C’est en ce sens que la sagesse ne peut s’acquérir que par le ressenti intérieur.


Il est intéressant également de noter qu’en Egypte antique le mot « connaissance » se traduisait par 3 mots : « savoir, connaissance et sagesse ».


Il existe aussi une deuxième triple signification de ce mot « connaissance » qui est « montant, nombre et quantité ».

Ce qui rejoint un passage de l’ancien testament (livre des sagesses chapitre 11) qui explique que le monde fut créé en « nombre, poids et mesure », car le grand architecte des mondes est géomètre.

Ce qui signifie que les Hommes doivent aussi à un moment passer par l’application des sciences et non uniquement par leur intuition individuelle qui ne peut s’appliquer à un ensemble mais qu’à celui qui la vit.


C’est là où la maçonnerie nous ramène toujours à cette sagesse qui nous fait travailler sur soi et sur une vérité en soi.

C’est aussi pour cela que le maître ne se perd jamais entre l’équerre et le compas car il est équilibré entre le cœur et la raison. C’est ce qui lui permettra ensuite d’aborder les degrés supérieurs qui nécessitent un équilibre acquis et constant.

En vivant ses outils, en les utilisant, en les expérimentant d’une façon personnelle, le maçon devient alors totalement indépendant et représente alors parfaitement cette expression de « libre penseur ». Le franc-maçon incarne alors son nom, c’est-à-dire un maçon libre, sans chaîne idéologique, débarrassé des postulats religieux, philosophiques, idéologiques ou politiques. Le maçon dispose pour cela de nombreux outils qu’il utilisera d’une façon toute personnelle sans se laisser enfermer par les mots, mais au contraire en s’ouvrant à toutes sortes de synergies pour tenter d’appréhender le monde.

La vérité du maçon c’est ce qu’il perçoit concrètement du monde sans vouloir l’imposer au monde.


V.I.T.R.I.O.L.

Visita Interiora Terrae Rectificando Invenies Occultum Lapidem

(visite l'intérieur de la Terre et en te rectifiant tu trouveras la pierre cachée)









Planche d'apprenti


La lettre G


ALGDGADLU

Au centre de l'étoile flamboyante, ce symbole que l'on trouve en loge, se trouve placée la lettre G.

Cette lettre est incontestablement une énigme maçonnique qui a suscité un bon nombre d'interprétations diverses et variées. C'est la ​raison pour laquelle, elle me fait un peu penser à une auberge espagnole, où chacun peut y voir ce qu'il y apporte.


-"Dans la première interprétation que j'ai pu trouver, cette lettre se substitue à l'iod hébraïque, initiale de Ihoah (Jéhovah) dont se ​servait par abréviation les hébreux. On reconnaît le trigramme iod chez les peuples du nord dans les noms qu'ils donnent à Dieu.

Gad pour les syriens, Gud chez les suédois, Gott pour les allemands, God chez les anglais, Goda pour les persans.

-En revanche Plantagenet, dans son livre sur la symbolique, fait observer qu'en aucun cas un symbole ésotérique ne peut trouver sa ​source dans une quelconque expression empruntée au langage moderne.

-Dans une autre interprétation et dans des rituels datant d'avant 1737, il fallait chercher la signification de cette lettre à travers les ​mots : Gloire, Grandeur et Géométrie, (Gloire pour Dieu, Grandeur pour maître de la loge, Géométrie pour les frères).

-Cinquième consonne de l'alphabet elle est l'initiale de la cinquième science : la géométrie.

-Dans une autre interprétation, la lettre G se substitue à l'idéogramme alchimique du sel quand la lettre G est tracée d'un trait, sans ​contact aux extrémités. Et pour un autre symboliste, Wirth, le sel signifie "la sagesse qui conçoit". Placé au centre de l'étoile à ​5 branches, il nous renvoie encore ici à Dieu.

-Aujourd'hui, les rituels modernes donnent cinq significations à la lettre G.: Gravitation, Géométrie, Génération, Génie, Gnose.

On retrouve encore d'autres noms tels que : gloire, grandeur, gravitation, génération.

-En alchimie la lettre G est la lettre initiale de la "matière première".'


Chose curieuse, si l'on trouve dans les dictionnaires symbolique que la lettre G serait la cinquième consonne de l'alphabet, je n'ai ​retrouvé nulle part qu'elle était simplement la septième de notre alphabet, (voyelles incluses).

Ce chiffre 7 est primordial en maçonnerie ou en numérologie. Il nous renvoie aux cycles de 7 jours, de 7 ans, qui symbolisent ​l'accomplissement, les étape que chaque être humain a à parcourir et donc, bien sûr, à l'évolution.

Lors de l'initiation, l'étoile flamboyante ne s'allume qu'une seule et courte fois. Ne serait-ce pas alors pour signifier la fulgurante de la ​vérité qui nous est permis de rencontrer qu'à certains moments privilégiés de notre vie ?

Pour nous autre, "étoiles à 5 branches" que nous sommes, il nous faut toucher ce centre, cette divinité en nous, symbolisée par ​la lettre G, pour accéder à une nouvelle dimension, à un nouvel horizon. La lettre G peut ici symboliser l'âme de l'être humain, ​cette parcelle d'énergie divine qu'il possède en lui.

Alors,on peut concevoir que : "L'étoile flamboyante" active entourant la lettre G, montre le chemin qui conduit à l'Héxagramme, étoile ​équilibrée, idéogramme classique de la pierre philosophale. De ce Graal qui est le feu créateur, feu qui rayonne et qui flamboie."

Le Saint-Graal, symbole parfait de la symbolique chevaleresque, qui représente l'aboutissement de la rencontre avec le Christ, est ​peut-être aussi esquissé ici à travers sa représentation dans la lettre G.

Le Graal représenterait donc cette coupe qui existe dans le cœur de l'être humain.

Et à quoi sert la coupe du Graal si ce n'est à recueillir le sang sacré du Christ ? Et pourquoi d'ailleurs, devrions-nous recueillir le ​sang du Christ ? Ce n'est pas bien sûr une obligation, mais un choix, un chemin symbolique qui nous est proposé.

Pour certains ésotéristes, ce sang sacré, est présent en nous depuis le mystère du Golgotha, grâce au sacrifice du Christ ​et au coup de lance d'un certain Longinus. Le sang du Christ en s'unissant à la terre lors de sa mort, a permis aux êtres humains en se ​réincarnant après lui, de disposer d'une parcelle de son sang éthérique et propose donc ainsi, une possibilité de rédempter l'humanité ​en offrant un accès dans un futur lointain à l'immortalité physique. L'exemple concret que nous présente le Christ avec sa ​résurrection en est, pour certains, la preuve flagrante.

Mais, si le sang du Christ est présent en nous, en potentiel, il nous appartient de décider de le libérer ou non.

L'Hexagramme, le sceau de Salomon, révèle que "Ce qui est en haut est à l'image ce ce qui est en bas" et nous rappelle ​que l'Homme est à l'image de Dieu. Car si Dieu s'est fait Homme, c'est pour que l'Homme se fasse Dieu.

Le sceau de Salomon centré (avec le point en son centre) révèle pour sa part, que celui qui s'échappe de l'agitation du ​monde profane et qui se maintient en un point en lui-même, dans ce que l'on appelle la chambre du milieu, peut réaliser ​l'équilibre parfait entre l 'esprit et la matière.


A nous d'utiliser notre libre-arbitre, cette capacité que nous avons tous à décider de notre conduite face à une épreuve, à un défi à ​surmonter, ou à une qualité à développer. A nous donc, d'utiliser notre libre arbitre pour réaliser cet équilibre ou non.


mise à jour : 8/8/2023

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